Pour le Concerto pour violon de Benjamin Britten, longtemps mal aimé au disque et gravé par les seuls Mark Lubotsky et Ida Haendel (et en concert par Wanda Wilkomirska qui y était fabuleuse, une captation sous la baguette de Witold Rowicki a été révélée voici peu), la cause est désormais entendue : il est entré au répertoire de tous les grands violonistes de la nouvelle génération qui se battent pour l’enregistrer, Frank Peter Zimmermann en ayant signé la version absolue. Continuer la lecture de Le violon de Britten
Humoreske
L’œuvre la plus secrète de Schumann, le journal intime de son âme. Qui y pénètre risque beaucoup et d’abord d’avouer son art inférieur à cette confidence qui ne supporte pas l’affectation.
William Youn en fait l’alpha et en fait l’essentiel Continuer la lecture de Humoreske
Fille d’Irlande
Les postérités d’Ethel Smyth et de Rebecca Clarke n’eurent guère de mal à éclipser le souvenir d’Ina Boyle, l’autre grand compositeur féminin du Royaume-Uni au début du XXe siècle Continuer la lecture de Fille d’Irlande
Le piano de Jean-Philippe
Tout jeune homme, déjà si grand, si fin, avec ce visage encore enfantin, Jean-Philippe Collard balançait entre deux mondes pour ses premiers microsillons EMI, débuts en fanfare avec deux cycles majeurs et contrastés Continuer la lecture de Le piano de Jean-Philippe
War Requiem à Coventry, requiem pour la paix
La cathédrale de Coventry fut détruite par les bombardements pendant la guerre comme tout le centre ville. Pour célébrer sa reconstruction en 1962, le grand compositeur anglais Benjamin Britten composa ce War Requiem, mêlant le texte latin classique du requiem et des poèmes en anglais composés pendant la Grande Guerre par le poète britannique Wilfred Owen Continuer la lecture de War Requiem à Coventry, requiem pour la paix