Le son vient de loin, comme d’un infini du cosmos, une soprano une flûte se rappellent à la mémoire de l’auditeur, mais c’est le piano seul qui respire le recueillement d’Aus Liebe will mein Heiland sterben de la Passion selon saint-Matthieu. Continuer la lecture de Appropriation
La Pologne de demain
On peine à imaginer le flamboiement orchestral dispensé par Grażyna Bacewicz, alors jeune trentenaire, dans sa Première Symphonie, qu’elle commença au plus sombre de la guerre en 1942 pour y mettre le point final en 1945 Continuer la lecture de La Pologne de demain
Avec l’orchestre du mentor
Sa victoire au Concours de Besançon avait attiré l’attention de Charles Munch, mais finalement, quelques années plus tard une autre rencontre fut décisive pour Seiji Ozawa : Herbert von Karajan Continuer la lecture de Avec l’orchestre du mentor
Sérénité
Je guettais le geste de Paavo Järvi dans les premières mesures de l’Ecossaise. Sombre, oui, mais d’une balance très fine. Il dégage la partition la plus orageuse coulée de la plume de Mendelssohn de toute tension Continuer la lecture de Sérénité
Embrasement
La postérité vous a de ces caprices ! Dans la famille Erlanger, je voudrais le père, Camille, dont le patronyme a été « volé » par son fils Philippe, historien de première force, dont les livres auront fini Continuer la lecture de Embrasement