La 9e de Beethoven ? Furtwängler ! Ce fut longtemps ma réponse jusqu’à ce que, fouillant dans les bacs d’un disquaire de la Rue Sainte-Anne, spécialisé dans les imports japonais, je ne tombe sur toute une série de microsillons dédiés à un chef d’orchestre qui n’était qu’un nom. J’avais seize ans Continuer la lecture de Furia
L’œuvre du père
Emmanuel Tjeknavorian n’en est qu’à ses débuts au disque, la critique allemande a été touchée par son timbre si particulier qui est effectivement celui d’une voix, soprano lyrique naturellement vouée aux explorations réflexives des deux premiers mouvements Continuer la lecture de L’œuvre du père
Le pardon du père
Le spectacle ne serait-il qu’un décor ? Je le crains en voyant ce manoir edwardien ruiné, qu’une guerre apocalyptique semble avoir dévasté, mais dès les premiers mots de Siegmund, Keith Warner impose sa direction d’acteur subtile, qui appuie ses sentiments sur les mots de Wagner autant que sur sa musique Continuer la lecture de Le pardon du père
L’Ecclésiaste
Brahms dirigea la première du Requiem allemand le 10 avril 1868 dans le chœur de la Cathédrale de Brême, manquait alors « Wie lieblich sind deine Wohnungen » qu’il ajoutera pour la création au Gewandhaus de Leipzig une année plus tard Continuer la lecture de L’Ecclésiaste
Jeu à cinq
Le même Beethoven ? Un abîme disjoint la partition heureuse, qui flâne comme une sérénade de Mozart du Quintette en ut majeur (1801) et le sombre, intense, explosif Quintette en ut mineur. Pourtant, si ces deux opus sont distants Continuer la lecture de Jeu à cinq