Kubelík, entrant chez Deutsche Grammophon, eut immédiatement le projet d’enregistrer un cycle Janáček : il s’était employé à l’Opéra de Munich à présenter en allemand (autant par son souci de rendre les ouvrages plus accessibles aux spectateurs de l’Opéra d’État de Bavière, qu’admiratif des subtiles traductions de Max Brod) Continuer la lecture de Doublé magique
Conversion
Vittorio Negri en savait les beautés, et l’enregistra pour Philips, ayant trouvé sa Judith, Birgit Finnilä, mais il retenait la verve dramatique de l’ouvrage dans le carcan de l’oratorio, ce à quoi en restèrent ses successeurs alors qu’à la RAI Continuer la lecture de Conversion
Couperin l’ultime
Christophe Rousset aura-t-il jamais achevé son voyage chez les Couperin ? Le voici chantant et rêvant avec les splendeurs du Goujon du Musée de la Musique les pièces qu’Armand-Louis Continuer la lecture de Couperin l’ultime
Fantaisies et poèmes
Choisissant chez Kreisler de quoi faire un plein disque, Dmitry Sitkovetsky se détourna des compositions originales de pur charme pour herboriser parmi les transcriptions : interprète, il se tourne logiquement du côté de l’interprète. C’est vouloir saisir Continuer la lecture de Fantaisies et poèmes
Le Diable et l’Ange
Les timbres. Voyez-vous, les timbres font un pianiste. Oui, il lui faut des doigts, du panache, de la musicalité, mais sans les couleurs le piano reste en noir et blanc. Les timbres ne sont pas donnés à tout le monde, mais Nathanaël Gouin en est le jeune maître. Continuer la lecture de Le Diable et l’Ange