L’Eglise d’abord. Jean-Luc Ho modère son orgue pour le faire mieux dire, comme un prêtre au sermon, ce clavier parle et fait entendre aussi toute la singularité du style de Couperin dans la longue théorie des orgues de messe. La clarté des proclamations Continuer la lecture de Le couvent et l’atelier
Le chant de l’automne
Sarah Connolly n’en est pas à son premier Chant de la terre au disque, ni d’ailleurs Robert Dean Smith, mais ce concert berlinois, où Vladimir Jurowski sature son orchestre de couleurs, impose des phrasés expressionnistes stupéfiants, sculptant des poèmes de timbres où tout l’avenir de la Seconde Ecole de Vienne s’engouffre Continuer la lecture de Le chant de l’automne
Batailles de claviers
L’Hexaméron est une des choses les plus folles qu’on ait jamais écrites pour le clavier ; sur un même motif tiré de la Marche des Puritains de Bellini, les virtuoses du grand piano romantique écrivirent des pièces où ils transcendèrent leur technique Continuer la lecture de Batailles de claviers
L’amoureux de l’autre monde
L’histoire du jeune homme usurpant une autre identité pour parvenir à ses fins amoureuses est un classique des intrigues de l’opéra-comique, mais Milan Begović, s’inspirant de plusieurs contes croates, brossa un livret subtil en le parant d’une touche d’irréalité Continuer la lecture de L’amoureux de l’autre monde
Furioso
C’est l’intégrale toujours mise à part, peut-être à cause de ses deux orchestres si contrastés, de la monophonie, certains iront même, pervers comme ils l’osent, lui préférer le cycle de la Radio Suisse Italienne où Scherchen, conscient qu’il devait tout tenter face à l’impossible, aura incendié une formation qui veut le suivre mais ne le peut pas toujours. Continuer la lecture de Furioso