Cyprien Katsaris ne fait rien comme personne. J’espérais de lui une intégrale des Sonates, après tout il avait gravé le plus saisissant cycles des Symphonies dans les extravagantes transcriptions de Liszt, y faisant entendre malgré tout d’abord Beethoven Continuer la lecture de Obsession Beethoven
Doublé gagnant
C’est entendu, George Li a les doigts du Bon Dieu, mais il a aussi un sacré style ! Rien n’est plus dangereux au fond que les premières pages du Premier Concerto de Tchaikovsky qu’il joue en grand son Continuer la lecture de Doublé gagnant
Orage
Il fallait l’oser : diriger du clavier cette symphonie qui est à peine un concerto et où le jeune Brahms aura fait, comme dans ses deux premières Sonates de piano, sa révolution.
Pour l’intrada, jouée large, plus inquiète que fulgurante, vrai paysage de Baltique, Lars Vogt s’affirme absolument chef Continuer la lecture de Orage
Son Beethoven
Un merveilleux film montre Lang Lang travaillant deux Concertos de Mozart avec Nikolaus Harnoncourt : sa capacité à comprendre immédiatement ce qui fait le style viennois prouve qu’il est non seulement le pianiste impeccable que l’on sait Continuer la lecture de Son Beethoven
Impromptus absolus
Les Impromptus de Schubert furent réinventés par Artur Schnabel qui les tira de l’éclairage affadi des abat-jours des salons pour leur donner le ton de ce qu’ils sont effectivement : des pièces de style libre, d’une poésie impertinente Continuer la lecture de Impromptus absolus