Ne m’en demandez pas la raison, j’ai toujours adoré la Première Symphonie de Scriabine, vaste poème lyrique où le rêve wagnérien semble se dissoudre dans un paysage de forêts et de lacs.
La discographie de l’Ode à Sainte-Cécile où Haendel rend un hommage à peine masqué au génie de Purcell, avait-elle besoin d’une nouvelle version ? Même si John Butt ne dispose pas d’une soprano aussi radieuse que Teresa Stich-Randall, Felicity Lott ou Lucy Crowe – Carolyn Sampson y récidive ici, en petite voix hélas – la réponse est oui. Continuer la lecture de Cecilia→
Ceux qui connaissent la petite maison en pierre de tuffeau de Candes-Saint-Martin où Henri Dutilleux, assis à sa table de composition, voyait la confluence de la Vienne et de la Loire savent à quel point ce paysage d’eaux mêlées Continuer la lecture de Baudelaire→
Le violon de Stravinski avait un visage, celui de Samuel Dushkin, virtuose polonais qui lui inspira à peu près tout ce qu’il aura écrit pour l’instrument à quatre cordes, mieux il a une identité sonore que l’on peut entendre entre autres dans l’enregistrement légendaire du Concerto qu’il grava Continuer la lecture de Le violon de Stravinski→
Charles Owen en ses premiers disques avait avoué un tropisme fauréen qui nous a valu des Nocturnes et des Barcarolles aux harmonies amples, joués à plein piano ; à rebours de la chronologie de sa discographie, je découvrais un album Poulenc où brillaient les meilleures Soirées de NazelleContinuer la lecture de Nachtmusik→