Archives de catégorie : Focus

Splendeurs vénitiennes

L’Ambassadeur de France à Venise, l’Archevêque d’Embrun, célèbre en l’église des Jacobins de la Sérénissime la Paix des Pyrénées, emportée de haute lutte diplomatique par Mazarin et scellée par un traité qui engagera le mariage du jeune Louis XIV et de l’infante d’Espagne dans l’église de Saint-Jean-de-Luz Continuer la lecture de Splendeurs vénitiennes

Le compositeur et Ravel

13 octobre 1957, un jeune pianiste polonais, protégé d’Artur Rubinstein, fait ses débuts américains au Carnegie Concert Hall avec rien moins que Dimitri Mitropoulos et le New York Philharmonic Continuer la lecture de Le compositeur et Ravel

Théâtre de violon

Après Beethoven, Mozart. L’étrange voyage à rebours effectué par Isabelle Faust et Alexander Melnikov va droit au cœur de ces sonates où Mozart le premier mit les deux plateaux de la balance à égalité : le violon et le pianoforte allaient de concert inventer Continuer la lecture de Théâtre de violon

Troppo Seria

Serse, cet opéra où la parodie n’est jamais loin, aura connu des fortunes discographiques incertaines, la plus heureuse restant à mon sens l’essai de Jean-Claude Magloire qui y faisait entrer un certain théâtre et disposait d’un atout majeur : le roi de Perse de Carolyn Watkinson. Continuer la lecture de Troppo Seria

Concerts pour le crépuscule

Dans son quotidien avec Couperin, les Concerts royaux auront accompagné Christophe Rousset d’abord à son seul clavecin, dialogue d’ombres, danses en apesanteur, tout un monde en soi où les instruments amis auraient semblé inutiles.

Aujourd’hui, il y revient avec trois dessus qu’exposent un continuo secret, discret, merveille de pudeur, d’élégance qui laisse chanter tout un monde obscur, crépuscule de sons d’une entêtante poésie qui laisse voir des ballets de notes. La touche agreste du hautbois, les unissons mélancoliques des trois amis, le continuo qui danse et virevolte, léger, tout compose une musique pour l’intimité, vision opposée à celle splendide et opulente, de l’ensemble Les Timbres que j’avais tant goûtée.

Mais les chemins d’ombre de Christophe Rousset et de ses amis, la viole admirable d’Atsushi Sakaï vont plus loin dans les secrets tendres de ce Couperin qui devait enchanter le calvaire des ultimes soirées du Roi.

LE DISQUE DU JOUR

François Couperin (1668-1733)
Concerts royaux (1722)

Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, clavecin et direction

Un album du label Aparté AP196
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Photo à la une : © DR