Désarmant Mieczysaw Weinberg : il ouvre son Concertino pour violon et cordes avec un cantabile du soliste, phrase infinie qui module tendrement dans une douceur soyeuse, pas assez pourtant pour que le rêve ne soit pas triste. Gidon Kremer avait en quelque sorte révélé l’œuvre au disque, l’affirmant un rien trop. Continuer la lecture de Lyrico
Tous les articles par Jean-Charles Hoffelé
Ančerl sur Danube
Février 1958 : Karel Ančerl enregistre pour Fontana, le label économique de Philips, l’imparable couplage de la 9e Symphonie d’Antonín Dvořák et de La Moldau de Bedřich Smetana, répondant à l’album de Ferenc Fricsay qui avait connu un beau succès. Continuer la lecture de Ančerl sur Danube
Venu d’hier
C’est quelque chose l’équilibre. On a oublié que ce peut être une vertu. Écoutant avec retard le nouveau disque Bach d’Edna Stern où elle joue un Steinway fruité dans l’acoustique parfaite du Théâtre Impérial de Compiègne, je me surprenais à penser que ce piano n’était pas d’aujourd’hui. Continuer la lecture de Venu d’hier
Sonates sans Rosaire
Biber, Schmelzer, Muffat, ce large chant du violon qui ouvre la Sonate en ré majeur ? Non, Romanus Weichlein auquel Olivier Fortin et ses amis de l’Ensemble Masques consacrent un plein disque, puisant dans son Opus 1, L’Encaenia Musices, paysagé de quelques Capriccio, Chaconne ou Passcaglia, signés Kuhnau, Pachelbel, Kerll, Böhm ou Muffat. Continuer la lecture de Sonates sans Rosaire
Doublé Ravel
Plaçant dans la platine le nouveau disque de Yuja Wang, consacré aux Concertos de Ravel, j’espérais probablement trop, d’autant que Lionel Bringuier et son Orchestre de la Tonhalle de Zürich l’accompagnaient, Continuer la lecture de Doublé Ravel