La représentation aurait pu passer inaperçue, si, en ce soir de l’été 1990, Anna Caterina Antonacci n’osait sa Fiordiligi, justement devenue légendaire. Elle avait tout pour être le grand soprano Mozart de sa génération Continuer la lecture de Cosi d’Italie
Tous les articles par Jean-Charles Hoffelé
Lumière
On l’enregistre trop peu, à part qu’il est du recueil de six Motets qui auront suscité ces dernières années des lectures radicalement opposées.
Simple prière pour la rémission des péchés et l’entrée au Paradis, le Motet BWV 118 est un pur chef-d’œuvre, John Eliot Gardiner le savait bien, qui aura eu soin de l’enregistrer sur l’un de ses premiers disques consacré au Cantor Continuer la lecture de Lumière
D’une Nuit l’Autre
« Le chant ou la nuit » ? Otto Klemperer, dans son disque radical qui, à l’époque où l’œuvre n’était guère enregistrée, valait pour manifeste, choisissait la nuit d’un geste ample au noir d’encre. Claudio Abbado, lui, choisira le chant, animant l’œuvre de sa battue lyrique pour mieux l’inonder d’un ardent soleil de minuit. Continuer la lecture de D’une Nuit l’Autre
Servir Mozart
Parmi la théorie des instrumentistes auto-propulsés chefs d’orchestre, Alexander Lonquich passa relativement inaperçu. Dommage, car l’écho de ce concert au Mozarteum donne envie d’en entendre plus, Danses allemandes pleines d’esprit jusque dans sa turquerie ironique, Symphonie « Linz » altière Continuer la lecture de Servir Mozart
Coda
Le plus beethovénien des cinq ? C’est ce qu’affirmait Géza Anda qui le jouait plus que les quatre autres. Martin Helmchen, dès son entrée ténébreuse, n’est pas loin de retrouver l’ardeur épique que le Hongrois y mettait Continuer la lecture de Coda