Pour le jeune discophile que j’étais, traînant chez les disquaires de Vienne, Alois Hochtrasser était le révélateur du Livre aux sept sceaux de Franz Schmidt : sa gravure en 1974 pour Preiser Continuer la lecture de Le Maître des c(h)œurs
Archives par mot-clé : Anton Dermota
Ode pour Erich
En deux coffrets s’attachant le premier aux 78 tours, le second aux microsillons, tout ce qu’Erich Kleiber aura enregistré au disque ? Quasi, manque bien quelques faces de chanteuses qui d’ailleurs ne nommaient ni l’orchestre ni le chef Continuer la lecture de Ode pour Erich
Böhm Révolution
Le microsillon ouvrait de nouveaux horizons à Karl Böhm, Decca lui dépêchait à Vienne ses ingénieurs, qu’il partageait avec Erich Kleiber, Clemens Krauss et Josef Krips. Sujet de son premier long play, Mozart, un trio de symphonies Continuer la lecture de Böhm Révolution
Anton Dermota, le ténor de Vienne
La voix était modeste de volume, le placement parfait ne le laissait pas entendre, l’instrument long, miellé, avec dans le timbre cette légère fêlure qui est le signe des chanteurs venus des marges de l’Empire, vouait naturellement le jeune homme à Mozart, et c’est en Mozart qu’il fera ses premiers pas sur la scène de l’Opéra de Vienne en 1936 Continuer la lecture de Anton Dermota, le ténor de Vienne
Otello du crépuscule
L’Allemagne produisit dans les années trente la première réévaluation du legs verdien, alors même que l’Italie, abandonné aux délices du symbolisme ou aux splendeurs du vérisme ne voyait plus en Verdi qu’un Dieu dont on vénérait seulement quelques idoles. Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Hans Schmidt-Isserstedt puis Ferenc Fricsay, rendirent Verdi à Verdi, mais en langue allemande, et même après l’ère nazie. Continuer la lecture de Otello du crépuscule