La couleur de ce disque tendre est toute entière dès la musette qui l’ouvre : A l’ombre d’un ormeau rappelle que Couperin écrivit quelques airs que Ballard publiera dans son recueil de 1711 : Emmanuelle de Negri en distille cinq Continuer la lecture de Du bucolique
Le Prélude oublié
13 avril 1959, Eduard van Beinum disparaît subitement, foudroyé à la tête de son cher Orchestre du Concertgebouw lors d’une répétition. Qui pourra le remplacer pour les prochaines sessions d’enregistrement prévu en juin ? Continuer la lecture de Le Prélude oublié
La Symphonie du Nouveau Monde
En quittant à regret le visionnage de cette Première Symphonie, une interrogation me saisit. Henry-Louis de La Grange a-t-il pu entendre ce que Riccardo Chailly faisait de la Première Symphonie Continuer la lecture de La Symphonie du Nouveau Monde
Mezzo nocturne
On oublie trop une des facettes de la personnalité d’Irma Kolassi : sa dévotion pour la musique du XXe siècle. Côté mélodie française Continuer la lecture de Mezzo nocturne
Voyage marial
Une pleine année d’écriture, de repentirs, d’exaltations, voilà ce que coûta Das Marienleben à Paul Hindemith dont la plume si aisée noircissait habituellement le papier à musique à la vitesse d’un bolide. Le cycle de Rilke, sa poésie en quelque sorte dénudée, trouvèrent une vêture naturelle dans l’écriture décantée, une certaine mise à distance des épisodes dramatiques (qui s’entend dès la Pietà primordiale) – fruit de son évolution stylistique vers la Nouvelle Objectivité qui allait marquer toute ses œuvres des années vingt et trente. Continuer la lecture de Voyage marial