Les grands moyens de Garrick Ohlsson, main gauche impétueuse, main droite ample et tonnante, iraient-ils aux ultimes opus de Brahms que les pianistes poètes jouent « sous l’abat jour » ?
Quel contraste. Le Premier Trio !, écrit sous l’influence de la musique allemande, où juste quelques éléments du folklore britannique paraissent dans le Finale : une gigue fantasque s’y danse Continuer la lecture de Trios Appassionato→
Sergei Rachmaninov, Nikolai Medtner, ajoutez leur contemporain, Sergei Bortkiewicz (1877-1952), et vous tiendrez la triade sacrée de l’ultime piano romantique russe.
Une symphonie ? Un conte. Le geste épique que Sibelius aura inscrit dans son Opus 39 n’est pas si souvent que cela perçu à ce point, comme si la Première Symphonie était issue des dilemmes incestueux de Kullervo : Bernstein par deux fois Continuer la lecture de Légendes→
Ce n’est pas faire injure à François-Xavier Roth et à ses Siècles, moins encore à Tabea Zimmermann, que d’avouer que j’ai sauté à pieds joints par-dessus leur Harold en Italie aussi surprenant que déconcertant : cet orchestre éruptif, cet alto magique, vrai personnage, ont leurs atouts Continuer la lecture de Nuits obscures→