Tout Scriabine fut toujours dans Scriabine. C’est ce truisme que proclame ce disque noir qui va du Prélude de l’Opus 2, murmurando, beau comme un regret, œuvre d’un adolescent de dix-sept ans, aux Préludes de l’Opus 74, postludes aux deux Danses de l’Opus 73 Continuer la lecture de La part d’ombre
Son temps est venu
Johann Ladislav Dussek ou la métamorphose de la sonate classique en sonate romantique ? Beethoven admirait ses œuvres, il y trouvait certainement ce sens de l’humeur, ces atmosphères capricieuses, ce discours ardent qui à force d’essayer excédaient Continuer la lecture de Son temps est venu
Glazounov en Bavière
Les symphonies de Glazounov restèrent longtemps le trésor le mieux caché de la littérature symphonique russe : Nathan Rachlin et Boris Khaikhin furent leurs premiers apôtres en U.R.S.S., vite suivis par Akuloff et Ivanoff Continuer la lecture de Glazounov en Bavière
La Guerre et après
Réunir sur un même disque le Premier Concerto (1916) de Karol Szymanowski (où le violon se prend pour une cantatrice, le légendaire cantabile de Pavel Kochanski aidant) et la Symphonie Lyrique à laquelle Alexander von Zemlinsky mit sa dernière touche durant l’été 1923, c’est souligner la sensualité panthéiste qui réunit deux œuvres comme indifférentes aux charniers de la Grande Guerre. Continuer la lecture de La Guerre et après
France-Allemagne
Fauré, Brahms, Schumann : Stéphane Degout choisit chez le premier des pages simples, Aurore, Automne, diptyque d’Armand Sylvestre qui encadre les trois volets appassionato du Poème d’un jour. Le français impérieux, le timbre noir et glorieux Continuer la lecture de France-Allemagne