« Que l’air est étouffant ». Dans cette voix on entend la terrible raréfaction de l’oxygène, l’angoisse immanente, Marguerite à l’Avery Fisher Hall ce 12 mai 1977 avait la voix immense et les mots avides de Jessye Norman. Continuer la lecture de Jessye
Grand format
Marek Janowski voulait revenir au Freischütz. Depuis son enregistrement pour RCA, il espérait y réunir le cast qui lui avait manqué, l’aurait-il trouvé ? Continuer la lecture de Grand format
Légendes et contes
Les grandes basses chantantes, Greindl, Hotter, Ridderbusch, s’étaient approprié le répertoire assez vaste des Ballades, fleurons du romantisme germanique, herborisant d’abord chez Carl Loewe. Tout jeune, Dietrich Fischer-Dieskau qui voulait, à toute fin Continuer la lecture de Légendes et contes
Lully ou l’ardeur
Stupéfiant, le grand geste qui ouvre le Dies Irae : c’est comme si Bossuet prêchait sa langue de feu dans la musique de Lully. L’élan et la ferveur dévastatrice que lui imprime Leonardo García Alarcón en change résolument l’aspect Continuer la lecture de Lully ou l’ardeur
Schubert paysagé
Un quasi-silence ouvre ce disque : Evgeni Bozhanov murmure la transcription raréfiée, une essence de notes, que Max Reger aura tirée de Morgen de Richard Strauss, merveille qui étend sur l’auditeur un rêve profond que prolonge encore dans le même tempo large le Poco Allegretto de la Troisième Symphonie de Brahms, toujours résumé au piano avec le même soin minimaliste par Reger. Continuer la lecture de Schubert paysagé