L’œuvre la plus secrète de Schumann, le journal intime de son âme. Qui y pénètre risque beaucoup et d’abord d’avouer son art inférieur à cette confidence qui ne supporte pas l’affectation.
L’un des premiers disques d’Alexander Lonquich (et je crois bien son premier d’ailleurs), étiquette Nova Era, fut consacré à Schubert et présentait une Sonate D. 958 d’une grande complexité. Quelque années plus tard s’y ajoutait pour EMI une version creusée Continuer la lecture de Retour sur image→
Le galbe de la phrase, le presque-rien de l’accent sur la note à peine retenue, une main gauche qui caresse, qui joue avec une telle tendresse la première page du Rondo en la mineur de Mozart ? Eric Lu, tout jeune pianiste américain Continuer la lecture de Emotion→
La Sérénade de Don Giovanni par Backhaus, vous connaissez ? Sa propre transcription, fabuleuse, ornementée avec un chic fou, et jouée avec un tel esprit ! C’est l’autre visage de cet apôtre de Beethoven qui jeune homme fut fêté Continuer la lecture de L’autre Backhaus→
Natalia Ehwald a de la suite dans les idées, elle remet face à face Schubert et Schumann, comme elle l’avait fait en son premier album qui contrastait la Sonate D. 894 et les Kreisleriana Op. 16. Ce doublé fascinant s’éclaire encore ici par la grâce singulière du jeu de cette pianiste inspirée. Continuer la lecture de Eusebius→