Ce n’est pas le premier album Mozart d’Evgeni Koroliov. En 2006, pour la SWR et Kerstin Hänssler, il enregistrait trois Sonates (KV 282, 331, 457), liant la Fantaisie KV 475 au premier mouvement de la Sonate KV 457 : même tonalité, ut mineur Continuer la lecture de Limpide
Archives par mot-clé : Wolfgang Amadeus Mozart
Lenski chante Dvořák
Ténor Mozart absolu, chez lui chez Schubert comme plus aucun ténor n’y fut depuis Wunderlich et Haefliger, voici que Pavol Breslik nous offre un plein album de mélodies de Dvořák, revenant à sa langue natale.
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Plutôt que Mozart
La postérité aura accolé aux Amadeus les Quatuors de Mozart, quoi de plus juste pensons-nous aujourd’hui en réécoutant leur intégrale des Quatuors du compositeur des Noces de Figaro. Pourtant, ils gravèrent aussi Continuer la lecture de Plutôt que Mozart
De la tendresse
Nouveau volume de l’intégrale intégralissime de tout ce que Mozart aura écrit pour le violon et le piano, et inversement ; c’est bien d’ailleurs ce qui fait le sel de cette entreprise Continuer la lecture de De la tendresse
Entre deux mondes
Quoi faire du Concerto pour piano après Mozart ? Czerny se pose la question comme si ceux de Beethoven dont il fut l’élève, n’avaient pas existé. Étrange, et plus encore la réponse qu’il apporte en se coulant dans le modèle du concerto narratif illustré par Field ou Ries, et dont l’initiateur fut Weber avec son Konzertstück.
Non pas un anachronisme, mais une autre branche du romantisme qu’illustre parfaitement le Concerto en la mineur de 1829, dont l’Adagio est une merveille, et comme le joue Howard Shelley, comme en musardant, sans avoir l’air d’y toucher !
Pas de meilleur guide que lui dans ces opus souvent vétilleux, qui hésitent entre deux styles, peuvent se perdre dans des effets de manche comme le ton militaire dont se pare trop vertueusement le Concerto en fa de 1820 : orchestre et pianiste y sont un peu trop à la parade. Mais enfin, si l’on est assez artiste, cette musique révèle ses beautés, et Shelley les donne à entendre avec presque de l’ingénuité, discourant à foison avec ses musiciens des Antipodes.
C’est décidément tout comprendre de cet entre deux mondes où se forme le premier Romantisme, et lorsque le style virtuose s’en mêle, comme dans le capricieux Rondo brillant, c’est tout un univers disparu qui resurgit, délicieux, émouvant, si finement ressuscité.
LE DISQUE DU JOUR
Carl Czerny (1791-1857)
Concerto pour piano
en fa majeur, Op. 28
Concerto pour piano
en la mineur, Op. 214
Rondo brillant
en si bémol majeur, Op. 233
Howard Shelley, piano,
direction
Tasmanian Symphony Orchestra
Un album du label Hypérion CDA68138
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Photo à la une : © DR