Auteur de deux disques Rameau au discours aussi singulier qu’assumé, le premier album de Natacha Kudritskaya pour Deutsche Grammophon serait-il un coup de maître ?
Thème : la nuit, mais la nuit noire : même en caressant l’innocent Clair de lune de la Suite bergamasque, la pianiste Continuer la lecture de Nuit noire→
Sabine Weyer entre dans la Suite en la lentement, comme célébrant un mystère. Son Rameau, si divers de timbres, articulé dans la profondeur du clavier, pourrait se résumer dans ce Prélude si ombreux dont même la partie vive s’écoule, fluide, rapide, d’un toucher quasi rêvé. Continuer la lecture de À la française→
Étrange : après des Sonates Wurtembourgeoises de Carl Philipp Emanuel Bach très dites, après des Rameau transcendants qui à chaque réécoute découvrent de nouveaux bonheurs, voici que Mahan Esfahani se met la tête à l’envers et espère bien nous la mettre aussi. Continuer la lecture de À l’envers→
D’emblée : le chef-d’œuvre de Rameau, outrageusement relu par Jonathan Kent, spectacle flashy et qui s’imagine provocateur, ne se regarde simplement pas, d’autant qu’Ivan A. Alexandre avait préalablement remis Hippolyte et Aricie dans les lumières, les costumes, les décors et la machinerie Continuer la lecture de A entendre→
1965, Charles Munch monte sur l’estrade de l’Orchestre Symphonique d’Etat de l’URSS pour donner un programme entièrement français : Deuxième Symphonie d’Honegger, quatre pièces tirées du Dardanus de Rameau, La Mer et la Seconde Suite de Bacchus et Ariane. Moscou ne l’avait plus vu depuis 1956, à l’occasion d’une tournée de l’Orchestre Symphonique de Boston, mais les mélomanes gardaient en mémoire son style flamboyant. Continuer la lecture de Munch chez Svetlanov→