Archives par mot-clé : Hans Schmidt-Isserstedt

En marge

Avril 1980, Kurt Sanderling fait tonner la tempête qui ouvre le Premier Concerto : un maelström nordique risquerait d’emporter le soliste, mais Martino Tirimo impose son tempo et son chant, grand piano admirablement timbré. Continuer la lecture de En marge

Le Grand Hans

Decca finit par céder à l’insistance de John Culshaw, qui avait promené son équipe technique de Vienne à Berlin. Un chef « à l’ancienne » méritait d’intégrer l’équipe de l’éditeur anglais, Hans Schmidt-Isserstedt. Ce petit homme à la battue karajanesque Continuer la lecture de Le Grand Hans

Boîte à merveilles

Voici peu, Universal regroupait les enregistrements qu’Henryk Szeryng avait consentis à Philips, Mercury ou Deutsche Grammophon, somme qui englobait quasi tout son répertoire, sinon le Concerto de Manuel Maria Ponce Continuer la lecture de Boîte à merveilles

Otello du crépuscule

L’Allemagne produisit dans les années trente la première réévaluation du legs verdien, alors même que l’Italie, abandonné aux délices du symbolisme ou aux splendeurs du vérisme ne voyait plus en Verdi qu’un Dieu dont on vénérait seulement quelques idoles. Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Hans Schmidt-Isserstedt puis Ferenc Fricsay, rendirent Verdi à Verdi, mais en langue allemande, et même après l’ère nazie. Continuer la lecture de Otello du crépuscule

Brahms solaire

Le cycle, capté somptueusement par les techniciens du son est-allemands au long des années soixante-dix aura toujours une diffusion peu empressée à l’Ouest : Philips avait déjà Haitink et son Concertgebouw, mais enfin la collaboration avec la VEB devait être honorée. Continuer la lecture de Brahms solaire