Il y a deux sortes de pianistes qui signent l’orée de leur carrière au disque : ceux qui gravent les trois dernières Sonates de Beethoven ou ceux qui enregistrent les Vingt-Quatre Etudes de Chopin.
Les Impromptus de Schubert furent réinventés par Artur Schnabel qui les tira de l’éclairage affadi des abat-jours des salons pour leur donner le ton de ce qu’ils sont effectivement : des pièces de style libre, d’une poésie impertinente Continuer la lecture de Impromptus absolus→
54 minutes avec toutes les reprises : même formé à une certaine philologie de l’interprétation historiquement informée par Sir Charles Mackerras, le Scottish Chamber Orchestra n’espérait certainement pas produire une lecture si décapée de La Grande de Schubert. Continuer la lecture de Prestissimo→
Dix ans : Martino Tirimo, qui aime les intégrales comme l’a prouvé son très parfait cycle des Sonates de Schubert pour EMI, aura pris son temps pour graver non seulement toutes les Sonates, mais en fait l’ensemble de l’œuvre pour piano solo de Beethoven. Continuer la lecture de Complétude→
Ian Bostridge souffre d’un tropisme Winterreise, qui songerait à le lui reprocher ? Il revient arpenter le cycle en se laissant conduire par le piano fraternel de Thomas AdèsContinuer la lecture de Dire→