En 1991, Alexei Lubimov enregistrait pour Erato, sur un pianoforte Christopher Clarke d’après Fritz un peu mat, les deux cahiers d’Impromptus de Schubert, disque qui m’a accompagné longtemps sans me convaincre d’abandonner Edwin Fischer.
L’inconnu d’abord : Hänssler Classics publie un album János Starker ajoutant à son répertoire discographique trois « nouveaux » Concertos : celui d’Hindemith, la Symphonie concertante de Prokofiev, et le Premier concerto d’Einojuhani Rautavaara. Continuer la lecture de L’Archet droit→
En 1976, Alexei Lubimov jeta sa gourme. Sans dire adieu au répertoire pianistique ni au piano d’ailleurs, il commença à s’installer de plus en plus souvent au clavecin. Dans le cadre du Quatuor baroque de Moscou, avec Tatiana et Anatoly Gryndenko et la flûte ensorcelante d’Oleg Khudiakov, puis seul Continuer la lecture de Lubimov – Vol. 2→
Melodiya a le goût de la surprise. On attendait à peu près tout du label russe, mais en tous cas pas un double album Jolivet ! L’éditeur se souvient des concerts dirigés par le compositeur lors de sa venue à Moscou en 1966 et livre les interprétations fiévreuses de trois partitions données à cette occasion : le Concerto pour flûte, rêvé et torpide, où le grand traverso d’Alexander Korneyev chante avec une profondeur de son que n’y mit jamais Continuer la lecture de Jolivet russe→
Après tant d’albums pyrotechniques où Philippe Jaroussky ne faisait qu’une bouchée des répertoires de Porpora, Farinelli ou Carestini, le voici rendu enfin à la musique. Et confronté à une partition où on l’espérait depuis des années, qu’il avait par deux fois éludée. Un programme tout entier dédié aux Stabat Mater italiens Continuer la lecture de Du malheur d’être virtuose→