Archives par mot-clé : Erato

De l’art de bien rééditer, vol. 21 : Jean Martinon à l’O.R.T.F

Les mariages de labels ont parfois du bon. Dans le cas de la postérité discographique de Jean Martinon, cela tient quasiment du miracle. Après les sommes Universal réunies par Cyrus Mejer-Homji en Australie pour les legs Philips et Deutsche Grammophon, et la saga Chicago republiée exemplairement pas Sony, voici que EMI l’éditeur de ses dernières années – une part des enregistrements regroupés ici fut réalisé alors que Martinon souffrait d’un cancer des os, impossible de le deviner à l’écoute de gravures aussi rayonnantes – regroupe sous son nouveau sigle Warner ses célébrissimes gravures en les augmentant du legs Erato, bien plus oublié sinon des discophiles japonais. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, vol. 21 : Jean Martinon à l’O.R.T.F

De l’art de bien rééditer, Vol. 19 : La voix rousse

Lorsque je mis sur la platine les Songs & Airs de PurcellChristopher Hogwood et ses amis accompagnaient Emma Kirkby – on devait être courant 1983 – j’eu un soupir d’enchantement et de déception mêlé. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 19 : La voix rousse

Allegro, 1740

Pour mes vingt ans, je reçus le tout récent enregistrement de L’Allegro, Il Penseroso et il Moderato que venait de faire paraître John Eliot Gardiner chez Erato. Je connaissais le poème de Milton, j’avais apprivoisé la partition de Continuer la lecture de Allegro, 1740

De l’art de bien rééditer, Vol. 13 : Seiji Ozawa – L’empire des sons

Un coffret, discrètement édité par Disky Classics en 2002 reprenait les enregistrements EMI de Seiji Ozawa : sept disques. Voici que Warner publie une somme de vingt-cinq galettes ! Deux explications : chaque disque reproduit un microsillon – Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 13 : Seiji Ozawa – L’empire des sons

A entendre

D’emblée : le chef-d’œuvre de Rameau, outrageusement relu par Jonathan Kent, spectacle flashy et qui s’imagine provocateur, ne se regarde simplement pas, d’autant qu’Ivan A. Alexandre avait préalablement remis Hippolyte et Aricie dans les lumières, les costumes, les décors et la machinerie Continuer la lecture de A entendre