Il ne faut pas trop que je cause à certains de mes amis d’Elly Ney, et encore moins du culte que je voue à son Empereur de guerre sous la baguette apollinienne de Karl Böhm. Son statut accepté sinon recherché d’égérie du régime nazi, Continuer la lecture de Maudite
Lélia retrouvée
Un plein disque de musique de piano d’Albert Roussel – label Véga ou Pleïade, je ne sais plus trop – avait bercé mon enfance. Lélia Gousseau en était l’interprète, juste un nom, pas même une photographie pour mettre un visage sur ce clavier plein de timbres et de caractère, mais si stylé et que je ne pouvais m’empêcher, tout gamin que j’étais encore, de le rapprocher de celui de Marcelle Meyer. Continuer la lecture de Lélia retrouvée
De l’art de bien rééditer, Vol. 14 : Sibelius transatlantique
28 mars 1960 : Leonard Bernstein enregistre d’un trait – quelques séances de corrections minimes suivront – la Septième Symphonie de Jean Sibelius. Un roc, un tout, qu’il plaçait explicitement comme l’alpha des partitions monolithiques de Roy Harris. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 14 : Sibelius transatlantique
Tout d’un grand
Huit années déjà que Manfred Honeck a posé ses valises dans la capitale de la Pennsylvanie. Le Symphonique de Pittsburgh, orchestre historiquement formé de musiciens allemands et sudètes, a connu deux périodes de gloire Continuer la lecture de Tout d’un grand
Un magicien de l’orchestre
Longtemps je vécus avec l’enregistrement de la 4e Symphonie et du Miroir de peine d’Henrik Andriessen selon Eduard van Beinum. Irma Kolassi le rejoignait pour la mise en musique des textes d’Henri Ghéon.
Si le mélodiste était décidément subtil, Continuer la lecture de Un magicien de l’orchestre