La Sonate du Berry

En 2004, Pascal Amoyel signait pour Calliope une lecture expressive des Nocturnes de Chopin dont les micros d’Igor Kirkwood avaient capté le piano profond comme le cantabile magique. La Dolce Volta, son éditeur d’aujourd’hui, serait bien inspiré de les refaire paraître. Continuer la lecture de La Sonate du Berry

Barati !

Encore un Concerto de Korngold ! Je mets le disque dans la platine, trop heureux de l’exclamation hypocrite que je viens de proférer : j’adore ce concerto-fantaisie depuis que je l’ai découvert à seize ans dans l’interprétation en concert de Jascha Heifetz sous la baguette pleine de caractère d’Efrem Kurtz, un microsillon tout bleu du label Rococo. Continuer la lecture de Barati !

Né pour Schubert

Un premier album de Shai Wosner confrontait logiquement Schönberg et Brahms, sans parti pris intellectuel, mais avec un vrai talent de conteur, et une sonorité profonde et lumineuse jusque dans le plus obscur du clavier qui décidément arrêtaient l’attention. Continuer la lecture de Né pour Schubert

Le chef-d’œuvre de Darius

19131923, dix années pour mettre en musique le texte fleuve que Claudel déduisit de L’Orestie d’Eschyle. Assurément le sommet de leur collaboration, loin devant Christophe Colomb mais d’abord l’œuvre absolue de Milhaud où le compositeur fit entrer toutes les visées modernistes de son art. Continuer la lecture de Le chef-d’œuvre de Darius