Zygmunt Noskowski espéra longtemps le renouveau de la musique polonaise, et il y travailla : Różycki, Szymanowski et Fitelberg furent ses élèves, il put les voir inventer non pas la nouvelle école nationale qu’il appelait de ses vœux, mais faire entrer la Continuer la lecture de Père de la Nation
De l’art de bien rééditer, Vol. 18 : Seefried en jaune
Un malaise s’instilla lorsque je proposais de regrouper tous les enregistrements consentis par Irmgard Seefried à la Deutsche Grammophon en un fort coffret de la collection Original Masters – la soprano, passée 1960, ne se souciait plus du tout de ce qui ne la préoccupait d’ailleurs guère auparavant : la justesse. Avec cela, le timbre s’était asséché. Il fallait mieux oublier. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 18 : Seefried en jaune
Schönberg again
Un tropisme schönbergien poursuit Markus Stenz : après des Gurre-Lieder hantés, voici qu’il immerge son Orchestre du Gürzenich de Cologne dans la nuit étouffante du Pelleas und Melisande où le compositeur du Pierrot Lunaire épuise la syntaxe post-romantique jusqu’à la faire imploser. Continuer la lecture de Schönberg again
Vers Tristan
Longtemps, je vécus avec un seul enregistrement des Gurre-Lieder, celui capté en concert à la Radio Danoise dirigé par János Ferencsik, lecture sombre, dont le lyrisme intense prolongeait le deuxième acte de Tristan. Plus romantique tu meurs. Continuer la lecture de Vers Tristan
Byrd à ses claviers
Jean-Luc Ho avait signé chez le même éditeur un disque mettant en regard Bach (Ouverture à la française) et Couperin (le Huitième Ordre dans le Second Livre des Pièces de clavecin) qui m’avait arrêté par l’autorité du propos et la subtilité de la réalisation.
Quel plaisir de le voir aujourd’hui Continuer la lecture de Byrd à ses claviers