Parvenu à la coda de son cycle Brahms avec l’Orchestre du Gewandhaus, Riccardo Chailly revient au début de l’histoire : Brahms a vingt quatre ans lorsqu’il commence à écrire la Première Sérénade en ré majeur. La plus étendue de ses compositions Continuer la lecture de Jeune Brahms
De la Folie
Je sais que les Quatuors de Smetana sont ses opus absolus, loin devant Ma Vlast ou La Fiancée vendue, mais voilà, il faut parfois un disque pour confirmer une certitude.
Le choc que j’ai ressenti lors des premières mesures du Quatuor « De ma vie » m’a soudain replongé l’année Continuer la lecture de De la Folie
Cinquième au noir
Pourra-t-on encore réduire Vladimir Jurowski à ses nombreuses et brillantes musiques de film après avoir découvert sa Cinquième Symphonie ? Peu probable. Il faudra ajouter un nouveau compositeur parmi les contemporains de Chostakovitch. Continuer la lecture de Cinquième au noir
Lent loin large
Evgeni Koroliov ouvre les premières mesures de la Sonate D. 894 comme en rêve, construisant à mesure un crescendo sans tension. Le son simplement s’emplit. C’est dans la nuit, dans la nuit immense qu’il faut écouter ce Schubert hors du temps, qui déploie ses reprises immuables, et chante à l’intérieur du timbre. Continuer la lecture de Lent loin large
Un doute
Piotr Beczala a changé d’éditeur. Après de très réussis albums patiemment composés pour Orfeo où le ténor polonais documentait des rôles qu’il avait éprouvés à la scène, voilà que Deutsche Grammophon l’expose en deux récitals plus discutables. Continuer la lecture de Un doute