28 mars 1960 : Leonard Bernstein enregistre d’un trait – quelques séances de corrections minimes suivront – la Septième Symphonie de Jean Sibelius. Un roc, un tout, qu’il plaçait explicitement comme l’alpha des partitions monolithiques de Roy Harris. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 14 : Sibelius transatlantique
Tout d’un grand
Huit années déjà que Manfred Honeck a posé ses valises dans la capitale de la Pennsylvanie. Le Symphonique de Pittsburgh, orchestre historiquement formé de musiciens allemands et sudètes, a connu deux périodes de gloire Continuer la lecture de Tout d’un grand
Un magicien de l’orchestre
Longtemps je vécus avec l’enregistrement de la 4e Symphonie et du Miroir de peine d’Henrik Andriessen selon Eduard van Beinum. Irma Kolassi le rejoignait pour la mise en musique des textes d’Henri Ghéon.
Si le mélodiste était décidément subtil, Continuer la lecture de Un magicien de l’orchestre
D’un Requiem l’autre
Novembre 1961, Karl Richter enregistre pour Telefunken le Requiem de Mozart. Le revoilà artistement remasterisé par les ingénieurs d’Hänssler qui publie à mesure une édition Karl Richter reprenant les premières gravures de celui qu’on regarde trop uniment comme l’interprète des œuvres sacrées de Johann Sebastian Bach. Continuer la lecture de D’un Requiem l’autre
2×2
Premier disque d’Andris Nelsons avec « son » nouvel orchestre, le Symphonique de Boston. Je passe sur une Ouverture de Tannhäuser brassée large mais sans relief, pour m’attarder sur le véritable objet du disque, la Deuxième Symphonie de Sibelius. Comme ses confrères lettons, Nelsons est chez lui chez l’ennemi russe : Tchaikovski, Chostakovitch restent son pain quotidien. Continuer la lecture de 2×2