Chaque mois de juin amène son coffret Martha Argerich and Friends et j’attends les échos choisis de l’édition du Festival de Lugano de la saison passée avec gourmandise.
Iván Fischer me l’a assez souvent répété : « je ne suis pas fait pour les intégrales, elles me contraindraient à diriger des œuvres qui ne me parlent pas ». Et voilà que paraît l’exception qui confirme la règle : rien moins que l’intégrale des Symphonies de Beethoven. Continuer la lecture de Première intégrale→
Dès l’entrée du violon, chantant voluptueusement dans son grave, je suis saisi par l’intensité de cet archet : Tedi Papavrami a-t-il trouvé son concerto secret ? Continuer la lecture de L’archet Bartók→
Jolie idée que celle du nouveau disque d’Andreas Brantelid que je suis depuis son album Chopin chez EMI : mettre en regard les œuvres pour violoncelle commises par deux musiciens amis, Edvard Grieg et Percy Grainger.
Décembre 1988, Garrick Ohlsson enregistre pour les micros du label new-yorkais Arabesque les Douze Etudes de Claude Debussy : version fantasque, faunesque, presque trop appuyée qui me semblait si volontaire qu’une grande part du cahier s’en trouvait défait. Mais j’admirais et les doigts fulgurant et l’art, pour mieux revenir Continuer la lecture de Ohlsson face au Sphinx→