Bernd Alois Zimmermann, au tournant des années quarante-cinquante, était loin encore de son chef-d’œuvre Die Soldaten. Entre 1949 et 1952, il écrivit pourtant deux cahiers de brefs morceaux pour piano, Enchiridion, alternant des études de timbres déduites de la Seconde Ecole de Vienne et des pièces de caractères coulées dans la lignée de celles de Bartók. Continuer la lecture de Enchiridion
Romantisme noir
Quatre opus pour piano coulés de la plume du jeune Bartók : noir c’est noir. La Marche funèbre pour Kossuth ouvre l’album, clavier d’ombres, qui se prolonge dans la vaste Première Rhapsodie, l’Opus 1 d’un jeune homme de vingt-trois ans. Ce sombre poème Continuer la lecture de Romantisme noir
De l’un à l’autre
Stephen Hough aime les propositions aventureuses comme il l’a si souvent illustré avec ses « Pianos Albums ». Des récitals ? Non, des voyages. Cette fois, il établit une correspondance imaginaire entre Alexandre Scriabine et Leoš Janáček Continuer la lecture de De l’un à l’autre
Le compositeur caché
Il aura passé à la postérité pour avoir créé les Variations Rococo de Tchaikovski, et du même coup sera voué aux gémonies par l’auteur lui-même pour les avoir trafiquées quelque peu – on entend sa version sur ce disque où l’archet alerte Continuer la lecture de Le compositeur caché
Retour espéré
En novembre 1994, Ekaterina Derzhavina, une jeune pianiste moscovite de vingt-sept ans gravait une version désarmante des Variations Goldberg, parfaitement construite, subtilement phrasée, d’un clavier lumineux et tendre. Puis plus rien Continuer la lecture de Retour espéré