Vittorio Forte phrase Frühlingsglaube comme si le chanteur était à côté de lui, un Dermota, un Wunderlich peut-être, nostalgie du timbre garantie, qui transforme les notes en sentiments. Continuer la lecture de Translations poétiques
Tout d’une grande
Lors d’une Tribune des critiques de disques consacré au Gaspard de la Nuit de Maurice Ravel, Beatrice Rana nous avait surpris par la profondeur de son clavier et la puissance de ses climats. La voilà couplant dans son premier album pour son nouvel éditeur Continuer la lecture de Tout d’une grande
Lignes parallèles
Un premier disque est toujours incertain, voir dangereux. La réclusion dans le studio, loin du public, le morcellement du processus d’enregistrement, la confrontation obsessionnelle avec le texte, tout cela freine l’inspiration, outre qu’un artiste dans sa prime jeunesse doive imposer une conception, sinon une vision. Continuer la lecture de Lignes parallèles
Les deux amis
La cellule miroitante qui ouvre la Sonata-Reminiscenza – que Gilels jouait avec une telle nostalgie – égrène le temps du souvenir. Cette petite musique irrésistible, Yevgeni Sudbin aurait du la placer tout au début de son disque Medtner & Rachmaninov Continuer la lecture de Les deux amis
Tout Wagner dans un piano
Wagner qui composa si peu pour le piano fut poursuivi, pillé, magnifié par les transcripteurs, Franz Liszt le premier, qui faisait acte d’apôtre, soucieux de porter la bonne parole au-delà de Bayreuth. On oublie trop souvent ce souci de divulgation Continuer la lecture de Tout Wagner dans un piano