Georges Antoine n’est pas un inconnu. Cueilli par la maladie au début de la Grande Guerre, disparu le 13 novembre 1918 à vingt-cinq ans, admiré par D’Indy qui louait son Quatuor avec piano, il aura écrit à égalité avec celle de Guillaume Lekeu la plus belle Sonate pour violon issue du modèle franckiste, rien que cela. Continuer la lecture de Sonate(s) oubliée(s)
Nuit noire
Auteur de deux disques Rameau au discours aussi singulier qu’assumé, le premier album de Natacha Kudritskaya pour Deutsche Grammophon serait-il un coup de maître ?
Thème : la nuit, mais la nuit noire : même en caressant l’innocent Clair de lune de la Suite bergamasque, la pianiste Continuer la lecture de Nuit noire
Concertos du Nord
Depuis une décennie, Kurt Atterberg reprend progressivement sa place dans le concert des compositeurs nordiques, une des toutes premières, juste après les statures écrasantes de Jean Sibelius et de Carl Nielsen.
Le symphoniste est justement célébré Continuer la lecture de Concertos du Nord
Feu vif
En 1988, Sviatoslav Richter et Evgeny Svetlanov revenaient au Prométhée de Scriabine : lecture alanguie, confuse, dont le pianiste semblait absent, une déception même rééditée par Melodiya d’après les bandes originales. Alors que je gardais en mémoire Continuer la lecture de Feu vif
Par les près et les bois de Bohème
On sait la passion de Sir Charles Mackerras pour Janáček et le travail de divulgation qu’il effectua sur les opéras de l’auteur de Jenůfa, mais lorsque jeune homme, il fit le voyage de Prague pour étudier auprès de Václav Talich, il hérita de toute une tradition de la direction d’orchestre dont l’objet principal était Dvořák. Continuer la lecture de Par les près et les bois de Bohème