Voilà une œuvre peu connue, et souvent jugée difficile d’accès. Mais cet opéra de Janáček mériterait d’être bien plus connue et sa relative difficulté d’accès est largement estompée lorsqu’on le donne avec une telle réussite. Ce dernier opéra de Janáček (1930) est inspiré de l’œuvre de Dostoïevski Souvenirs de la maison de morts. Patrice Chéreau explique d’ailleurs que tout le texte est tiré mot pour mot de Dostoïevski, à quelques transitions près ajoutées par Janáček lui-même. Cela en fait, avec l’Elektra de Richard Strauss, l’une des adaptations à l’opéra les plus fidèles à leurs sources littéraires. Comme dans le Billy Budd de Britten, tous les personnages sont des hommes. Et comme Billy Budd, De la maison des morts montre cruauté et détresse dans un univers clos et confiné. Continuer la lecture de Dostoïevski-Janáček par Boulez-Chéreau
L’infini
Je me suis toujours demandé pourquoi Günther Herbig était si discret au disque. Une carrière derrière le rideau de fer jusqu’à l’orée des années quatre-vingt n’a pas facilité les choses, ses gravures pour ce qui est devenu Berlin Classics circulaient peu Continuer la lecture de L’infini
Bien joué !
Une nouvelle Heure espagnole, mazette, c’est qu’il en pleut presque autant que d’Enfant ces derniers temps. Voici donc après les excellents Slatkin et Denève ou encore Bruno Maderna sorti des limbes de la BBC, et leurs équipes affûtées, l’écho d’un concert munichois.
Sur le papier Continuer la lecture de Bien joué !
Lumière de l’hiver
L’ultime Sonate de Schubert a de la chance au disque ces derniers temps. Après l’émerveillement provoqué par Ran Jia qui signait avec elle son premier disque, Maria Perrotta la faisait lyrique au possible Continuer la lecture de Lumière de l’hiver
Bergeries
La belle surprise ! Tout un plein disque consacré à un répertoire absolument oublié, celui que les compositeurs français destinaient à la vielle. Car si la tragédie lyrique s’oblige à faire entendre Continuer la lecture de Bergeries