En juin 1931, Anton Kamper, le jeune Konzertmeister de l’Orchestre Symphonique de Vienne décide avec son confrère Erich Weiss, premier alto dans la même phalange, de former un quatuor dont les membres seraient fixes Continuer la lecture de Jouer moderne
Ascension spirituelle
Mariss Jansons s’était déjà risqué à l’escalade de la Symphonie Alpestre, grimpant aux étoffes un rien trop enivrantes des musiciens du Concertgebouw. Il en avait perdu dans la profusion des couleurs ce dessin si ferme mais aussi parfois impondérable Continuer la lecture de Ascension spirituelle
Miniatures tendres
Une pagode javanaise, un blues, une musique blanche et modale comme du Satie, une « tziganerie » mélancolique, une pincée de Pologne façon Szymanowski, le piano qui dort et rêve dans un été silencieux comme du Mompou, Alexandre Tansman avait bien raison d’aimer tant ses Novelettes que Danny Zelibor enregistre Continuer la lecture de Miniatures tendres
Wien nur du allein
Le 16 juin dernier, Walter Barylli fêtait ses quatre-vingt-seize printemps, toujours alerte, mémoire vivante des Wiener Philharmoniker dont il fut si longtemps le Konzertmeister. L’imposant héritage discographique qu’il laissa en soliste ou en tant que primarius du quatuor qu’il refonda à la sortie de la guerre Continuer la lecture de Wien nur du allein
Les quatre de Prague
Étudiant au Conservatoire de Prague, Josef Vlach rêvait déjà de constituer son quatuor. Ce sera finalement fait en 1950, Vlach imposant un style cravaché, où les rythmes éclataient, où le jeu était orchestral, une sorte de révolution en soi.
Leur grand œuvre sera les Quatuors de Beethoven Continuer la lecture de Les quatre de Prague