Un grand lamento, avec larmes de flûtes et archets consolateurs, puis une scène lyrique en trois tableaux qui pourrait-être un petit opéra, voici les deux visages d’Orphée que Marc-Antoine Charpentier mit à son catalogue.
Freddy Kempf ne fait rien comme personne, voyez un peu, dans son premier disque Prokofiev, il refusait au Deuxième Concerto ses paroxysmes jouissifs, préférant y traquer un lyrisme têtu Continuer la lecture de Le Prince des timbres→
Emouvant, à l’ouverture du premier disque de leur intégrale des Sonates pour violon et piano, Jakub Jakowicz et Bartosz Bednarczyk laissent la parole à Grażyna Bacewicz, on l’entend de sa voix de jeune fille (alors qu’elle était dans sa cinquantaine et à moins de cinq ans de sa mort prématurée) Continuer la lecture de La voix de Grażyna→
Lorin Maazel finit par l’oser : Júlia Várady voudrait-elle chanter Isolde dans le Tristan qu’il s’apprêtait à diriger ? Trop tard, la soprano venait de quitter abruptement le monde de la scène. Ce coup manqué était la coda d’une longue série d’atermoiements Continuer la lecture de Le monde d’Isolde→
Ardu le Concerto pour violon de Schönberg ? Le biais lyrique par lequel Isabelle Faust et Daniel Harding l’envisagent laisse passer dès la première page du Poco Allegro le souvenir du Concerto « À la mémoire d’un ange », violon venu d’une Vienne perdue Continuer la lecture de Les deux mêmes visages→