La voix intérieure, discrète, subtile de l’alto avait trouvé en Angleterre durant l’entre-deux-guerres un artiste d’une élégance folle : Lionel Tertis. Ralph Vaughan Williams lui écrivit une partition étrange, Flos Campi, où son alto allait de l’orchestre au chœur. Continuer la lecture de Paysages
L’ancien et le moderne
Tiens, dès le Nocturne en si bémol, je m’étonne : voila un pianiste qui, chez Chopin, ne craint pas le rubato, que tant d’autres refusent ces dernières années, rangés sous la bannière de « jouons Chopin propre », entendez droit.
Mais venu d’ailleurs et d’un ailleurs Continuer la lecture de L’ancien et le moderne
Mélancolie
Tout ce que Catoire aura écrit, pièce de piano, musique de chambre, mélodies, est marqué au sceau d’un génie personnel qui s’identifie immédiatement. L’élégance de l’écriture le dispute à l’invention mélodique Continuer la lecture de Mélancolie
Mozart en mélodies
La patrie de Mozart fit toujours une place de choix à ses lieder, les chanteurs étaient là, il n’y avait qu’à loger leurs accompagnateurs (qui parfois, souvent, répétaient les ouvrages lyriques durant les lectures préalables en atelier), et à répartir année après année Continuer la lecture de Mozart en mélodies
Enfance
Un gamin de treize ans avait soulevé d’enthousiasme les mélomanes massés dans la Grande Salle du Conservatoire de Moscou en filant les deux Concertos de Chopin, son immense, timbré, chantant, libre, qui ne pouvait être que d’un artiste revenu de tout, incroyable ! Continuer la lecture de Enfance