Casals ?

Le premier, Pau Casals sut que les Sonates pour violoncelle de Beethoven étaient un tout, et, pour le discours, le foisonnement, l’invention, pour son archet et pour le piano même, un ensemble qui devait exister au même degré que les trente-deux Sonates ou les Quatuors. Un absolu du cosmos beethovénien Continuer la lecture de Casals ?

À demi

Onze Mazurkas. J’ai envie d’écrire « seulement » ? Parlons tout de suite de ce qui fâche : le disque se conclut par une Troisième Sonate assez admirable de ligne, de tension, de construction, réglée sur le modèle classique laissé par Lipatti, mais dont le Finale s’effondre, Lukas Geniušas lui refusant les fusées, l’élan que lui donnait le pianiste roumain. Continuer la lecture de À demi

Fleurs d’Argentine

Les Argentins ne sont pourtant pas des Lusitaniens, mais le beau cycle tranquille à force de nostalgie que Carlos Guastavino écrivit en 1969 sur des poèmes de León Benarós est merveilleux de poésie discrète même lorsqu’il s’anime d’un sourire dansant. La délicatesse des traits, la simplicité du chant Continuer la lecture de Fleurs d’Argentine