Il fallait oser enregistrer, avant l’année Beethoven, tout un programme mêlant le plus anecdotique (mais faussement anecdotique, évidemment) et le plus sacré. Ainsi Yumeto Suenaga dévoile-t-il au long de deux disques ce focus singulier du génie beethovénien, l’éclat, au double sens de fragment et d’éblouissement. Continuer la lecture de Apologie du bref infini
Diffractions
Le premier album, qui alterne strictement les haïkus de Ligeti aux fulgurances des Bagatelles, Op. 119 exposent deux Modernes malgré eux. Le bref les dénude, mais plus Ligeti, qui s’y assèche Continuer la lecture de Diffractions
Huit
La plus lyrique des Neuf ? Nicholas Angelich l’entend ainsi, d’ailleurs le dolce de l’Andante est déjà sognando, que viennent froisser quelques bourrasques qu’on croirait venues de chez Medtner, l’affirme tranquillement. Continuer la lecture de Huit
Evidence
Les trois dernières ? Non, Nikolai Lugansky commence son voyage chez l’ultime Beethoven par la la majeur dont le portique sous ses doigts a déjà des airs d’Arietta. Après tout Continuer la lecture de Evidence
Piano blanc
Commencer par la dernière du recueil, la grande Partita en mi mineur, vaut pour aveu. Le Bach de Koroliov n’est pas le plus accessible qui soit, son dédain du chant, sa passion pour la polyphonie, sa délectation à se perdre (et nous perdre) dans les complexités Continuer la lecture de Piano blanc