On n’y songe jamais assez, mais la Pologne fut dès l’orée du XXe siècle une terre d’avant-garde, et d’abord pour la musique. Karol Szymanowski en fut l’alpha, réalisant toutes les synthèses possibles – l’Occident et l’Orient Continuer la lecture de Le Pays des Modernes
Crépuscule
Bis repetita ? Gil Shaham avait déjà autorisé la publication d’une première captation du Concerto à la mémoire d’un ange, avec la Staatskapelle de Dresde sous la direction de David Robertson. Quelques années plus tard, sa vision crépusculaire s’est encore enténébrée, cherchant le silence Continuer la lecture de Crépuscule
Tombée du jour
Les fastes de Versailles ont été beaucoup courus au disque, de la Chapelle au jardin en passant par la scène, serait-il temps pour qu’enfin le versant intime se révèle ?
« Collection La Chambre des Rois, n°1 », annonce l’éditeur Continuer la lecture de Tombée du jour
Cadenza
Le motif obstiné qui ouvre le Premier Concerto pour violoncelle forme sa signature sonore. Marc Coppey le joue sans l’appuyer comme font tant d’autres, Lawrence Foster règle un accompagnement vif, sans à coup, subtilement ironique, qu’il transformera en épure dans le Moderato où l’archet du Français dira avec une sourde nostalgie Continuer la lecture de Cadenza
Voces intimae
Pour le Quatuor de maturité de Sibelius, les appelés furent peu nombreux, les élus moins encore. La partition résiste, elle sera ce que le compositeur aura écrit de plus intime et de plus radical avec la 4e Symphonie, et l’ouragan de La Tempête. Le Scherzo est une folie Continuer la lecture de Voces intimae