Brahms heureux

À la bascule des années 1860, Brahms resserra en deux opus son orchestre dans deux fabuleux Sextuors. Forme de symphonie, mais ton de sérénades. Cette ambigüité si tentante, les Belcea et leurs deux amis s’y engagent sans frein, jouant amoroso ces merveilles lyriques belles comme des nuits d’été constellées d’étoiles. Continuer la lecture de Brahms heureux

Concertos d’opéras

Le Concerto en sol mineur fuse en sons nourris sous les doigts de Lars Vogt qui, du regard, fait tonner l’Orchestre de chambre de Paris. Quelle fusion, qui resserre l’œuvre, lui donne une dimension épique. C’est que, comme jadis les deux Rudolf, Serkin et Firkušný, Vogt ne veut pas de « beaux doigts », il joue à pleines mains Continuer la lecture de Concertos d’opéras