Mine de rien, l’édition monographique que la SWR consacre à son chef historique, Hans Rosbaud, en est à son onzième volume, sans que l’on ait abordé le noyau dur de son travail avec l’Orchestre de la Südwestfunk : la musique du XXe siècle.
Vingt-cinq années durant, Júlia Várady fut la soprano assoluta de l’Opéra de Munich, n’admettant dans son empirée que Margaret Price dont elle ne partagea guère les rôles en dehors de quelques héroïnes verdiennes Continuer la lecture de Senta→
L’Eglise d’abord. Jean-Luc Ho modère son orgue pour le faire mieux dire, comme un prêtre au sermon, ce clavier parle et fait entendre aussi toute la singularité du style de Couperin dans la longue théorie des orgues de messe. La clarté des proclamations Continuer la lecture de Le couvent et l’atelier→
Sarah Connolly n’en est pas à son premier Chant de la terre au disque, ni d’ailleurs Robert Dean Smith, mais ce concert berlinois, où Vladimir Jurowski sature son orchestre de couleurs, impose des phrasés expressionnistes stupéfiants, sculptant des poèmes de timbres où tout l’avenir de la Seconde Ecole de Vienne s’engouffre Continuer la lecture de Le chant de l’automne→
L’Hexaméron est une des choses les plus folles qu’on ait jamais écrites pour le clavier ; sur un même motif tiré de la Marche des Puritains de Bellini, les virtuoses du grand piano romantique écrivirent des pièces où ils transcendèrent leur technique Continuer la lecture de Batailles de claviers→