Le titre de l’album, dévié de celui du plus célèbre opus du Prêtre Roux n’en fait pas mentir le sujet. Ce voyage éclairé déroule un fil rouge entres les trois périodes distinctes qui ont fait varier non la syntaxe vivaldienne, d’emblée clairement ancrée, mais son sensible. Continuer la lecture de Les trois âges
Le temps de la conquête
Au début des années 1950, Herbert von Karajan entrait dans sa fastueuse quarantaine. Les années sombres étaient derrière lui, le Symphonique de Vienne lui faisait les yeux doux et Salzbourg Continuer la lecture de Le temps de la conquête
Folie
Ce clavier qui rugit une tempête après avoir fait piaffer le destrier, avant de conduire la galop de Mazeppa jusqu’en enfer ! Décidément les Etudes d’exécution transcendante ont de la chance au disque ces derniers temps.
Après le geste mercurien de Francesco Piemontesi Continuer la lecture de Folie
Alma brasileira
Quel ton mortifère pour ouvrir le Cinquième Chôro ! et qui rendra la danse indienne incongrue, vite refermée par le retour de ce fondu au noir. Bien plus que la classique saudade, et d’ailleurs ce disque ne présente pas le visage le plus ouvert du piano de Villa-Lobos Continuer la lecture de Alma brasileira
Collégialité
Signant Vladimir Ashkenazy au mitan des années 1960, Decca savait que ce jeune prodige dont les premiers sillons Melodiya et HMV avaient défrayé la chronique deviendrait le pilier pianistique de son catalogue. Face à Julius Katchen Continuer la lecture de Collégialité