Du Concours Chopin à celui de Leeds, dont ce disque édite certaines prises, Eric Lu aura remporté – mieux que des médailles – l’estime des musiciens et d’abord celle de ses pairs. Par la virtuosité ? Probablement, mais d’abord par une maturité musicale assez stupéfiante.
Elle n’a qu’un défaut : être abrégée. Mais lorsqu’Anatole Fistoulari, baguette brillante rompue à la rigueur du ballet, entra au Kingsway Hall en janvier 1952, il grava une version impeccable du Lac des cygnes. Impeccable par le grand style où passe Continuer la lecture de Perfection→
Finalement, Jacques Fromental Halévy ne fut pas que l’auteur de La Juive, s’il fut effectivement le père d’un seul chef-d’œuvre : sa mise en musique du drame de Caterina Cornaro, sujet traité avec art par Donizetti mais aussi par Franz Lachner ne dépasse pas les conventions à la fois du genre et de l’époque Continuer la lecture de Caterina de Chypre→
Le disque nous avait donné Tancrède (trois fois !), Idomeneo, Le Carnaval de Venise, mais jusque-là avait délaissé – par crainte ?, par ignorance ? – le chef-d’œuvre lyrique de Campra, cette Europe galante dans laquelle Rameau voyait se lever un nouvel art lyrique Continuer la lecture de L’Europe révélée→
Ses relectures drastiques des opéras de Wagner et des symphonies de Mahler, ces dernières trop sous-estimées, devaient logiquement conduire Hartmut Haenchen à revenir à l’univers d’Anton Bruckner : un début d’intégrale avec le Netherlands Philharmonic entrepris dans les années 90 aura tourné court Continuer la lecture de Flamboyance→