Si l’Opéra de Vienne eut bien une diva, et une diva dont la voix vous autoriserait à la faire assoir sur vos genoux pour quelques agaceries, ce fut bien elle.
Vingt-cinq années durant, Júlia Várady fut la soprano assoluta de l’Opéra de Munich, n’admettant dans son empirée que Margaret Price dont elle ne partagea guère les rôles en dehors de quelques héroïnes verdiennes Continuer la lecture de Senta→
All mein Gedanken qui ouvre ce récital salzbourgeois est une surprise : la grande voix essaie de s’y faire légère, mais non, même surveillée, la petite vocalise manque du piquant qu’une Hilde Güden lui donnait. Pourtant Continuer la lecture de Jessye chez Mozart (mais sans Mozart)→
Claudio Abbado aimait à rappeler qu’Hans Swarowsky lui fut plus qu’un professeur. S’il avait choisi pour un de ses premiers concerts avec le Philharmonique de Vienne la Symphonie « Résurrection », il le devait à SwarowskyContinuer la lecture de A la gloire d’Hans→
Finalement, Herbert von Karajan eut gain de cause. Après des saisons passées à redorer le blason des Wiener Symphoniker, il fut décrété en 1955 chef à vie de ses chers Philharmoniker, l’autre phalange de la ville avec laquelle il avait gravé ses premiers 78 tours, puis Salzbourg tomba inévitablement dans son escarcelle l’année suivante. Continuer la lecture de Philharmoniker→