Je désespérais de retrouver le piano lyrique d’Herbert Schuch : après avoir quitté Oehms pour Naive Classique, qui ne lui aura consacré qu’un disque, il n’avait plus d’éditeur. Mais le revoilà, en duo – quatre mains ou deux pianos – avec Gülru Ensari Continuer la lecture de Obsession Debussy
Sonate sans violon
Alfred Cortot, qui donna si souvent la Sonate de Franck avec Jacques Thibaud, décida un jour de la jouer seul : il en réalisa une transcription magnifique, très pianistique, d’une fidélité irréprochable à l’original Continuer la lecture de Sonate sans violon
Préludes secrets
Chopin ? Scriabine ? Chopin assurément. Rachmaninov venait juste de boucler son Opus 22, ses Variations sur un thème de Chopin, lorsqu’il s’attela au premier cahier des Préludes.
Cette filiation par l’esprit, Claire Huangci, auteur d’une intégrale des Nocturnes du Polonais à laquelle je reviendrai Continuer la lecture de Préludes secrets
Requiem pour Chostakovitch
En 1978, Maxime Chostakovitch créa la 5e Symphonie que Boris Tichtchenko avait achevée deux années plus tôt : un requiem en cinq stations – Prélude, Dédicace, Sonate, Interlude, Rondo – tombeau quasiment abstrait dès son premier mouvement Continuer la lecture de Requiem pour Chostakovitch
Le piano de l’Ecossais
Un des géants du piano de l’Entre-deux-guerres, rien moins. Frederic Lamond, né dans une famille pauvre de Glasgow, enfant prodige, aussi doué pour le piano que pour la direction d’orchestre, partit à quatorze ans en Allemagne dans l’espoir d’étudier avec Robert Schumann, peine perdue. Mais il obtiendra quelques cours avec Clara Continuer la lecture de Le piano de l’Ecossais