Le 2 février 1921, le public londonien découvre Leff Pouishnoff, ébahi devant la perfection de son jeu. Ernst Newman le célèbre dans un article resté fameux où son art si précis, son sens aigu des rythmes, une façon de jouer un rien sec qui semblait Continuer la lecture de L’Ukrainien de Londres
Magnificat
Vers 1955, Wolfgang Schneiderhan suggéra à Frank Martin une œuvre écrite à son intention et à celle de son épouse Irmgard Seefried. Martin pensa tout d’abord à un Stabat Mater, puis bien des années plus tard, au printemps de 1967 trouva son inspiration pour un flamboyant Magnificat qui reste son chef-d’œuvre le moins connu. Est-ce sa destination finale au centre du Maria Trypticon – on voit que l’idée mariale rattrapa le compositeur – qui fait tant ignorer sa première mouture de 1967 ? Continuer la lecture de Magnificat
La mort plutôt que la vie
Our Town, pièce de Thorton Wilder dépeignant la vie d’un village du New Hampshire doublé d’une histoire d’amour tristement banale mais surtout amère – au troisième acte, l’épousée Continuer la lecture de La mort plutôt que la vie
Renaissance et mort
À quarante ans tout juste, retrouvant goût à la vie après des passes terribles, Mieczyslaw Weinberg (Wajnberg) écrivit à la suggestion de Rudolf Barchaï pour Alexander Korneiev un concerto mutin Continuer la lecture de Renaissance et mort
Lumière et ténèbres
Un malentendu subsiste quant au Bruckner de Stanislaw Skrowaczewski, qui le poursuit par-delà même la mort. Comme il le dirigeait leste, preste, tellement lumineux qu’il en sonnait aux oreilles de certains comme émacié, de phrasés, d’accords, de son simplement, on l’accusait de prosaïsme Continuer la lecture de Lumière et ténèbres