Des années durant, il fut le kavalierbaryton du Staatsoper, enfant chéri du public munichois qui aimait son physique avantageux autant que sa voix parfaite. Et Wolfgang Brendel y chanta tout, des bouffos de Rossini à Wagner, de Mozart à Verdi, dessinant à chaque fois des personnages que l’on n’oubliait pas, et les chantant avec ce grand style aujourd’hui quasiment perdu sinon chez Ludovic Tézier. Continuer la lecture de Le Prince de Munich
Baryton Schumann
Commencer chez Schumann pour un liedersänger d’aujourd’hui est assez rare, tous préférant se flatter la voix chez Schubert, mais en plus y commencer avec les Kerner, cycle réservé à ceux qui savent déjà tout leur Schumann, quelle audace !, qui lui porte chance Continuer la lecture de Baryton Schumann
Diva
Les deux Concertos ? Non, Jörg Widmann leur préfère tout un programme autour de la clarinette et chez Weber mais allant vers des opus moins courus, et ce ne sont plus les forêts du Freischütz (même s’il nous en dirige l’Ouverture) qui s’évoquent, mais bien le monde de l’opéra de pur belcanto. Continuer la lecture de Diva
Vers les sommets
Un voyage ? Fabrizio Chiovettta entre dans l’Opus 109 avec une douceur de toucher qui est déjà une promesse d’au-delà. Ses trois ultimes sonates seront quasi abstraites dans leur dépouillement, leur simplicité, guidées par un geste classique qui pacifie les écueils Continuer la lecture de Vers les sommets
Les deux mondes
Le simple arpège qui ouvre le Concerto d’Edmund Rubbra dans un quasi-silence força le public de la BBC, qui créa l’œuvre en 1956, à une attention soutenue. Admirable, le développement végétal qui suit, et dont on retrouvera l’efflorescence ligneuse au long du Dialogue. Rubbra y célèbre la corymbe d’automne Continuer la lecture de Les deux mondes