Le Prince de Munich

Des années durant, il fut le kavalierbaryton du Staatsoper, enfant chéri du public munichois qui aimait son physique avantageux autant que sa voix parfaite. Et Wolfgang Brendel y chanta tout, des bouffos de Rossini à Wagner, de Mozart à Verdi, dessinant à chaque fois des personnages que l’on n’oubliait pas, et les chantant avec ce grand style aujourd’hui quasiment perdu sinon chez Ludovic Tézier. Continuer la lecture de Le Prince de Munich

Baryton Schumann

Commencer chez Schumann pour un liedersänger d’aujourd’hui est assez rare, tous préférant se flatter la voix chez Schubert, mais en plus y commencer avec les Kerner, cycle réservé à ceux qui savent déjà tout leur Schumann, quelle audace !, qui lui porte chance Continuer la lecture de Baryton Schumann

Les deux mondes

Le simple arpège qui ouvre le Concerto d’Edmund Rubbra dans un quasi-silence força le public de la BBC, qui créa l’œuvre en 1956, à une attention soutenue. Admirable, le développement végétal qui suit, et dont on retrouvera l’efflorescence ligneuse au long du Dialogue. Rubbra y célèbre la corymbe d’automne Continuer la lecture de Les deux mondes