Archives par mot-clé : Hans Schmidt-Isserstedt

Otello du crépuscule

L’Allemagne produisit dans les années trente la première réévaluation du legs verdien, alors même que l’Italie, abandonné aux délices du symbolisme ou aux splendeurs du vérisme ne voyait plus en Verdi qu’un Dieu dont on vénérait seulement quelques idoles. Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Hans Schmidt-Isserstedt puis Ferenc Fricsay, rendirent Verdi à Verdi, mais en langue allemande, et même après l’ère nazie. Continuer la lecture de Otello du crépuscule

Brahms solaire

Le cycle, capté somptueusement par les techniciens du son est-allemands au long des années soixante-dix aura toujours une diffusion peu empressée à l’Ouest : Philips avait déjà Haitink et son Concertgebouw, mais enfin la collaboration avec la VEB devait être honorée. Continuer la lecture de Brahms solaire

Un génie

L’industrie phonographique vous réserve parfois de ces surprises ! Déballant un colis de disques, j’y trouve un coffret de dix CD consacrés à l’art de Váša Příhoda. Si vous ne connaissez pas ce violoniste tchèque, attendez-vous à une sacrée révélation. Les amateurs de violon le tiennent pour un des plus grands virtuoses du XXe siècle, dont l’intonation parfaite, la plénitude sonore, la pure beauté instrumentale du jeu le placent à égalité avec Jascha Heifetz, Julian Sitkovetsky, Josef Hassid et Michael Rabin, rien moins. Continuer la lecture de Un génie

Vif Argent

Voici dix ans, Deutsche Grammophon regroupait dans une boîte jaune dont je signais le texte tous les enregistrements de Monique Haas parus sous étiquette de la même couleur. La boîte fit grand bruit, se vendit vite et ne fut pas réimprimée (peut-être dans le futur proche ?, DGG s’étant décidée à réimprimer il y a peu quelques boîtes Original Masters), dommage Continuer la lecture de Vif Argent