Musiques blanches

Disque surprenant. En faisant voisiner Claude Debussy et Erik Satie, Fazil Say voulait-il inféoder le premier au second ? Ses Gnossiennes, admirables par le presque rien des harmonies altérées, sont troublantes au possible, et cherchent non pas l’abstraction d’une ligne simple et pure Continuer la lecture de Musiques blanches

Concerto-monde

Je me souviens encore de mon émerveillement en découvrant adolescent le coffret de deux microsillons His Master’s Voice renfermant ce qui était alors la première version discographique du Concerto pour piano de Ferrucio Busoni, œuvre insaisissable et fantasque qu’emportait avec une rage dionysiaque John Ogdon : un concerto de souffre et d’étoiles où j’entrevoyais des correspondances avec Doktor Faust. Continuer la lecture de Concerto-monde