Archives par mot-clé : Richard Strauss

Sujet : Moi-même

L’autobiographie chez Richard Strauss parcourt comme un fil rouge toute son œuvre symphonique, et pas seulement Heldenleben ! Le portrait n’est vraiment complet que dans la Sinfonia Domestica, partition de grand apparat avec laquelle Continuer la lecture de Sujet : Moi-même

De l’art de bien rééditer, Vol. 16 : Pour la gloire de Jascha Horenstein

Jascha Horenstein fréquenta assidument la classe de composition de Franz Schreker au Conservatoire de Vienne où il eut pour condisciple Karol Rathaus alors que triomphait sur la scène de l’opéra de la capitale autrichienne l’œuvre d’un jeune compositeur de dix neuf ans, Violanta d’Erich Wolfgang Korngold. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 16 : Pour la gloire de Jascha Horenstein

2×2

Premier disque d’Andris Nelsons avec « son » nouvel orchestre, le Symphonique de Boston. Je passe sur une Ouverture de Tannhäuser brassée large mais sans relief, pour m’attarder sur le véritable objet du disque, la Deuxième Symphonie de Sibelius. Comme ses confrères lettons, Nelsons est chez lui chez l’ennemi russe : Tchaikovski, Chostakovitch restent son pain quotidien. Continuer la lecture de 2×2

La Blonde Poldi

Je savais peu de choses de Poldi Mildner, mais la désinvolture de son jeu et le pianisme fulgurant qu’elle mettait à la Burleske de Strauss pour Arthur Rother m’avait donné envie d’en savoir plus sur cette pianiste que Rachmaninov avait adoubée après l’avoir entendue à New York jouer son Deuxième Concerto au début des années trente. Continuer la lecture de La Blonde Poldi

La voix au bord des lèvres

Lotte Lehmann ne chante pas, elle vous embrasse. Richard Strauss aimait sa manière de nager dans la musique qu’il avait écrite pour La Maréchale du Rosenkavalier – elle regardait autant les notes que les mots, et préférait plier les premières dans les seconds, manière unique, irrésistible qui, une fois la voix chantée Continuer la lecture de La voix au bord des lèvres