« Le chant ou la nuit » ? Otto Klemperer, dans son disque radical qui, à l’époque où l’œuvre n’était guère enregistrée, valait pour manifeste, choisissait la nuit d’un geste ample au noir d’encre. Claudio Abbado, lui, choisira le chant, animant l’œuvre de sa battue lyrique pour mieux l’inonder d’un ardent soleil de minuit. Continuer la lecture de D’une Nuit l’Autre
Archives par mot-clé : Otto Klemperer
Testament
De son temps Capitol, William Steinberg, déjà avec Pittsburgh, avait gravé des symphonies de Beethoven, un mystère demeurant : certaines n’étaient pas en stéréophonie sans qu’on ne sache jamais si les bandes existaient dans ce standard pour toutes Continuer la lecture de Testament
Passacaille et paysages
Passons sur L’Horloge de Haydn, l’orchestre s’y chauffe, voir s’y échauffe parfois, Klemperer est un peu assis sinon dans le Finale, et puis même pour mes oreilles si confites en enregistrements historiques pour les symphonies de Haydn Continuer la lecture de Passacaille et paysages
Panthéisme et élévation
Andris Nelsons aurait-il pu résister plus longtemps à l’attraction de la planète Mahler ? Peu probable. Son lyrisme inné, son art d’immerger l’auditoire dans un monde singulier Continuer la lecture de Panthéisme et élévation
Crépuscule
Iván Fischer prendrait-il le contrepied du vaste geste solaire que son ami Claudio Abbado déployait dans la Septième ?
L’allégement des timbres, les phrasés longs, le souci chambriste qui élance les Nachtmusik rapprochent pourtant Continuer la lecture de Crépuscule